Edition Fribourg, 13 – 15 novembre 2020
Le rituel est un maillon précieux de la chaîne qui nous lie aux hommes, avec leurs habitudes, leurs mœurs, leurs coutumes ou leurs usages profanes ou sacrés. Les rituels, dans la société comme dans les familles, sont transmis de générations en générations en subissant parfois peu de modifications…
Il peut y avoir des carences dues à un manque de rite. Par exemple, des psychologues estiment que le manque de rituel, religieux ou profane, pour le passage de l’enfance à l’adolescence va provoquer la crise de « l’âge ingrat ». L’enfant se trouve seul pour faire ce passage, sans personne pour lui tenir la main… « Face à l’angoissant flux de l’inexorable, les rites sont ici des balises rassurantes, scansions régulières d’une vie ordinaire.., ou extraordinaire ». (Pierre-Henri Tavoillot. Philosophe).
Le rite se crée, puis se propage, puis perdure, comme Noël qu’on retrouve un peu partout maintenant. Ce qui fut une valeur sociale, devient une valeur économique : le marketing remplace le religieux. C’est un peu la tyrannie du rite, qui se retrouve dans la fête des mères, la fête des pères, la fête des voisins (toujours de nouveaux rites).
Si le thé est apprécié dans le monde entier, les techniques de sa préparation, quant à elles, sont très différentes d’un pays à l’autre. Plusieurs ateliers pratiques vous permettront de découvrir des rituels parfois très éloignés de nos habitudes dites « occidentales ». Infos